mardi 29 juin 2010

Dexter

Saison 4, épisode 2


Dexter est-il mort ? Dexter s’est-il fait prendre ? Le monde entier, Rita, ses collègues découvrent-ils les morceaux de cadavre que le découpeur avait sur lui au moment de l’accident ? Certains se mettent-ils à douter ? Non, rien de tout ça, le gros suspense disparaît en quelques minutes : Dexter, avant sa sieste au volant avait pris le temps de dissimuler le corps dans un endroit secret, chose qu'il ne fait jamais, parce que Rita avait besoin d’un peigne ou d’une course hyper importante. Après moult tonneaux, notre ami s’en sort bien sûr debout sur ses deux jambes et quitte l’hôpital. Un nouveau problème surgit : Dexter a oublié la cachette. Dieu soit loué, le délire « trous de mémoire » ne dure pas, la fatigue est moins présente et on s’agite davantage à Miami. Je passe sous silence l’histoire Laguerta/Batista, qui sans faire d’étincelles ne dérange pas plus que ça, je ne développe pas les doutes de Debra sur le retour de son ex et je ne consacre pas une ligne à Quinn, tout nouveau cleptomane de la série parce qu’il ne m’intéresse pas une seconde.

J’en viens donc à ce qui était intéressant dans ce second épisode : Trinity ! En voilà un bon méchant, bien pervers et subtil et dérangé et flippant et ambigu. Suivre son approche, sa mise en place, le tout joué avec talent m’a lancé la saison. L’enquête qui mêle le passé et la carrière de Lundy aux meurtres donnent bien envie d’en savoir plus ! Après 4 saisons, au feu les visions de Dexter avec Harry, on connait le code par cœur, place à Trinity !


Note : 14/20

dimanche 27 juin 2010

Ally McBeal

Saison 5, épisode 10


Ayant conscience que je fais partie des rares extraterrestres à débuter des séries que tout le monde a vu il y a 10 ans et que, personnellement je m’y plonge alors que la diffusion télé ne compte plus les rediffusions, je ne désespère pas et je regarde avec plaisir Six feet Under, j’envisage Stargate très bientôt et 5 ans après l’achat de mon intégrale DVD, après avoir regardé 3 fois les premières saisons, j’approche de la fin d’Ally Mc Beal. Nous sommes toujours en 2010 !

Petit point sur cette saison 5 à la si mauvaise réputation. Ally s’est fait planter comme une vieille chaussette par le second amour de sa vie Larry Paul, retourné s’occuper de sa – si j’en crois mes copines amoureuses – perfection et surtout de son fils et son Ava Moore ! Du coup, Ally, peu connue pour son optimisme débordant est à nouveau triste, mais en fin de compte, le tout est ambiant sans être amplifié. On l’aurait en fin de compte imaginé plus dépressive que ça. Heureusement, en début de saison, les chansons qu’elle entend dans sa tête sont toujours rayées et ça, c’est toujours génial.

Jusqu’ici, cette saison ne me posait pas de problèmes particuliers, mais il est vrai que cet épisode « L’envol », pourtant quatre-vingt-dix-neuvième de la série m’a déçu, me laissant dans une légère prise de conscience. Ally McBeal serait en plein dernier virage amorçant une fin mauvaise ? Je ne l’espère pas, mais, aujourd’hui, Ally veut une maison. Elle-même, bien assez sujette aux crises d’angoisses inutiles se voit imposer des réactions les favorisant à l’extrême. Pourquoi une trentenaire avocate ne pourrait pas s’acheter une maison ? Chacun y va de sa psychologie de bazar. Parallèlement, on nous impose du remplissage avec Jenny et son fauteuil à orgasmes.

Au fil de l’épisode, la maison saccagée dont on devine parfaitement qu’elle n’a absolument rien du taudis qu’on tente de nous vendre sera rafistolée par tous les amis dans une ambiance niaise de porte-manteaux ! Cette maison tombe bien puisque la géniale colocataire Renée a disparu de la circulation sans la moindre explication.

Voilà pourquoi cet épisode 10 m’a fait peur. Ally n’est pas folle, Richard est niais alors qu’il arrive tellement à passer ses messages en restant l’ordure qu’il est, Elaine est ennuyeuse de « raisonnabilité » dans une tenue d’avocate rigide, Nell fait de la figuration, les nouveaux n’apportent rien, John et Ling n’existent pas, Bon Jovi débarque parce que c’est un endroit où il fait bon faire sa promo. En bref, tous les « J’aime » n’y sont pas. Pourvu que c’eût été une erreur de parcours…

Note épisode 10 : 8/20


Fiche technique :

Créée par David E. Kelley et diffusée entre le 8 septembre 1997 et le 20 mai 2002 sur le réseau Fox.

Calista Flockhart (VF : Natacha Muller) : Ally McBeal
Greg Germann (VF : Pierre Tessier) : Richard Fish
Peter MacNicol (VF : Denis Boileau) : John Cage
Jane Krakowski (VF : Véronique Alycia) : Elaine Vassal
Portia de Rossi (VF : Stéphanie Murat) : Nelle Porter
Lucy Liu (VF : Laëtitia Godes ) : Ling Woo
Vonda Shepard : Vonda Shepard
Julianne Nicholson (VF : Laurence Sacquet) : Jenny Shaw

Série terminée – 5 saisons

mercredi 23 juin 2010

Californication

Saison 2, épisodes 1 à 4


Californication raconte le quotidien débauché d’Hank Moody, célèbre écrivain ayant connu un succès tel que son dernier roman a été adapté à son grand désespoir au cinéma. David Duchovny trouve ici le rôle qu'il lui fallait après avoir interprété le trop mono-expressif Mulder dans X-Files. Hank, ne trouvant plus l’inspiration pour l’écriture, est obsédé par l’unique amour de sa vie, son ex-femme Karen, interprétée par Natascha McElhone, qui m’a personnellement marqué dans Truman Show avec Jim Carrey.

Dans cette première saison, Hank met toute son énergie à tenter de récupérer sa femme qui s’est installée avec leur fille chez son futur mari, Bill. Nous découvrons au fil des épisodes qu’Hank est un sex addict, un fumeur invétéré et a régulièrement des penchants pour différents paradis artificiels. Malgré sa franchise souvent déplacée, sa nonchalance outrancière, son rythme de vie dépravé, en final de cette bonne saison une, alors qu’elle est sur le point de se marier, Karen, à la surprise générale, s’enfuit avec Hank. Mission accomplie !

La saison 2 débute donc sur cette nouvelle idylle. Hank a enfin obtenu ce qu’il désirait plus que tout : récupérer sa famille. Il ne tient plus qu’à ce couple de toujours, d’être fidèle et de répondre aux attentes de l’autre. Dès le commencement, nous avons le loisir de constater que la tâche sera rude et que les sentiments ne suffiront peut-être pas…

Premier épisode : jouissance pour notre couple star qui peut enfin baiser, petite jouissance pour le téléspectateur aussi, Hank et Karen sont réunis, au lit, sur fond de « California dreamin», la vie est belle et pouf, sans crier gare : vasectomie ! Notre niqueur en chef accepte l’opération par amour. Forcément, la suite n’est que douleur et gémissements. On nous montre au passage qu’Hank souhaite être fidèle et c’est une première puisqu’il repousse à deux reprises des cochonnes de compétition qui viennent l’émoustiller. Comme dans Nip Tuck ou Queer as Folk, le sexe est partout, c’est gros, c’est abusément exagéré mais nous dirons que c’est aussi ça, la vie à L.A. Heureusement, vient la dernière partie. Se retrouvant dans une fiesta rock’n roll organisée par Lew Ashby, énorme producteur de disques, Hank et Karen se chauffent à l’étage d’une baraque de luxe, baraque si grande qu’Hank se retrouve, après un détour aux toilettes à lécher le mauvais vagin. Mauvaise chambre, rideaux tirés, erreur de cible. Scandale et explications volcaniques entre Karen et Hank sur le chemin du retour. Arrêté par un agent « Mr Bite » pour un phare cassé, la dispute continue face à la police. Karen, sans le vouloir, balance l’ébriété de son mec. Quelques mots doux échangés entre les deux hommes, un coup malheureusement dans les couilles et Hank finit ce premier épisode à terre. L’échange final d’abord en tête à tête portant sur ce "cunnilapsus" ; vite agrémenté par la présence d’un tiers - représentant qui plus est la morale et assistant désabusé à ce règlement de compte - concluant sur un fou rire allumé a été une scène excellente, elle représente typiquement les situations et les dialogues qui font qu’on aime Californication !

Dialogue ++ : Hank : « Dès que ma langue a frôlé son clito, j’ai su que ce n’était pas le tien, il n’était pas parfait, j’pourrais reconnaître ta chatte dans une séance d’identification de minous. Si un jour, ta chatte était arrêtée, Dieu m’en préserve, qu’il faille l’identifier parmi d’autres suspects, je la reconnaîtrais sur le champ. Chatte numéro 2, veuillez avancer, mettez-vous de profil ! C’est ma Karen ! »


Note épisode 1 : 14/20


Dans le second épisode, Hank se retrouve donc en détention. Karen et leur fille - la géniale Becca - lui rendent visite. La progéniture annonce à son père que Karen ne paiera pas la caution, qu’il doit réfléchir à ce qu’il a fait. La scène d’ouverture est bonne, comme toujours quand Becca et Hank se parlent. Tous deux sont heureux de voir une photo du détenu d’un soir en prison publiée sur le blog des stars.
Becca doit être le rôle d’adolescente évoluant dans une série d’adultes le plus intéressant et le mieux joué qui soit. Il est bon de le rappeler. Clairement influencée par la manière trash dont vit et écrit son père, Becca a souvent des répliques et des réactions au minimum très drôles, au mieux bluffantes. Pour preuve, avec une expression des plus rigides, elle conseille à son père de ne pas se baisser au moment des douches.

L’épisode en soi n’a rien d’extraordinaire, Hank est enfermé et se fait engager par Lew Ashby pour lui écrire sa biographie. Le couple Charlie/ Marcy est à la dérive. Marcy se shoote toute la sainte journée pendant que Charlie se fait licencier pour masturbation abusive. Karen se voit proposer un nouveau poste et Hank tient compagnie aux bikers de sa cellule. Episode réellement pauvre pour des histoires sans intérêts, la palme allant à la vie de Charlie Runkle flirtant avec le ridicule, ayant juste le mérite de nous éloigner des scènes pathétiques de défonce à la coke que nous inflige sa femme. Pour qu’un épisode de Californication soit bon, Hank doit être en interaction au maximum ; ici, il se fait un copain et le public s’ennuie.


Note épisode 2 : 9/20


On continue sur la mauvaise lancée de l’épisode précédent. C'est le premier jour de Hank en tant que biographe d'Ashby et sa route croise à nouveau celle de Trixie, prostituée de luxe qu'il s'était payé à l'insu de son plein gré. Karen l’apprend et devient sur-chiante puisqu’elle lui reproche une liaison du passé. En dehors de cela, je ne me suis vraiment pas fait au nouveau job d’Hank qui est un prétexte pour le mettre en relation avec un monde « rock ». Son propre métier, ses sorties, ses fréquentations et même l’époque où il décrivait les femmes sur le net m’intéressaient bien plus. Une fois encore, la dernière scène entre Karen et Hank sauvent les meubles grâce à un très bon jeu des comédiens, un réalisme flagrant. À défaut d’être drôle comme dans l’épisode du cunnilingus loupé, le conflit retient notre intérêt et nous fait un peu oublier Charlie se retrouvant par erreur sur un tournage porno dont on se fout complètement et qui n’est même pas drôle.


Note épisode 3 : 11/20


Sonia a été l’héroïne d’une scène marquante de la saison une, couchant violemment avec Hank, du vomi s’étant ajouté à cette partie de baise, pris à l’époque en flagrant délit par Karen... on ne pouvait l’oublier. Sonia est de retour, elle dîne avec Hank, Karen, Charlie, Marcy et amène son nouveau mec, un écrivain, Julian. Becca invite également son premier petit copain. Charlie et Marcy deviennent de plus en plus défoncés, de plus en plus lourds, de plus en plus caricaturaux. Alors qu’Hank nous la joue protecteur ridicule avec sa fille, elle-même jouissive de perfection offre un cassage de folie à ce Julian, pseudo philosophe de bazar, vraie couille molle, si vous me passez l’expression. La réunion de la totalité des personnages de la série pour ce dîner sera à double tranchant puisque le monde apprend dans un premier temps la demande en mariage d’Hank à Karen, mais surtout Sonia lâche une bombe : le papa de son futur bébé est Hank, himself ! L’ambiance générale d’un repas riche en révélations et moments de grands froids a déjà fait les beaux jours d’autres séries de Friends à Ally McBeal en passant par le super final de la saison une de Scrubs ou autre Desperate Housewives. Une fois de plus, c’est ici une réussite, et un vent de fraîcheur souffle sur cette seconde saison. Il était temps.



Note épisode 4 : 14/20


Fiche technique :

Créé par Tom Kapinos et diffusé depuis le 13 août 2007 sur Showtime.

David Duchovny (VF : Georges Caudron) : Hank Moody
Natascha McElhone (VF : Danièle Douet) : Karen van der Beek
Evan Handler (VF : Xavier Fagnon) : Charlie Runkle
Madeleine Martin (VF : Léopoldine Serre) : Rebecca « Becca » Moody
Madeline Zima (VF : Caroline Victoria) : Mia Lewis
Pamela Adlon (VF : Marie Vincent) : Marcy Runkle

En cours de production – Saison 4 en tournage à la rentrée.

jeudi 17 juin 2010

Dexter, début manqué !

Saison 4, épisode 1


Avant toute chose, sachez que si l’on exclut les séries terminées comme Alias et Buffy contre les vampires, quand on me pose la fameuse question « Quelle est ta série préférée ? », ces dernières années, je réponds en général : « Dexter ». J’ai donc un minimum de légitimité pour déclarer que cet épisode numéro un était bien mauvais.

À l’heure de la diffusion américaine, il y a quelques mois, j’attendais ce retour avec impatience. Trop d’impatience peut-être. De mes deux premiers visionnages, collés à cette reprise télé aux Etats-Unis en étaient ressorties deux bonnes grosses siestes, et pour cause, quel ennui dans ce non-épisode 1 !

Pour lancer la machine numéro 4 de la série, on découvre notre justicier des temps modernes : papa, propriétaire d’une nouvelle maison, mais surtout un Dexter fatigué, qui par la même occasion fatigue le fan que je suis. 50 longues minutes durant, Dexter rappelle le pilote très moyen de la série, option somnifère en plus. Son nouveau statut de père d’un enfant qui pleure à l’infini l’empêche de dormir. Pour le coup, le héros défraîchi passe son temps à bâiller, se plaindre en pensées et dérive même de son professionnalisme habituel. Ses bourdes au travail lui valent remontrances et reproches. Dexter, qui est préoccupé par un nouveau tueur en liberté - dont le cas n’apporte absolument rien d’original - ne captive pas un seul instant... l’ardeur du héros y étant certainement pour beaucoup. Finissant par l’attraper, manquant de s’endormir une fois de plus, le découpage habituel arrive enfin. C’est tout ? Oui !

Tour d’horizon des autres personnages qui auraient pu dynamiser et sauver l’intérêt de l’épisode. Après Dexter qui a enquêté 3 saisons sur le passé de son père, c’est au tour de Debra de se réveiller. Debra est heureuse avec son nouveau mec qui, pour changer n’est pas un psychopathe et on s’en fout, mais Debra s’aperçoit que son gentil papa n’était peut-être pas le Superman que la gourde s’imaginait depuis l’enfance et on s’en fout ! Enfin, Debra est perturbée par le retour de l’agent Lundy à Wisteria Lane... au commissariat, pardon. Ayant eu une amourette adolescence de 3 jours et demi avec le pépé, son esprit est tout chamboulé de cette rencontre surprise. Vous l’aurez deviné : on s’en fout !

Passons à Laguerta et Angel, qui jouent à touche-pipi depuis peu. Après tout, pourquoi pas ? Tout le monde peut jouer à touche-pipi avec qui bon lui semble... Eh bien non, on nous vend le truc à la Friends : Laguerta et Angel deviennent les Chandler et Monica de la saison 5, il faut cacher cette relation ! Super ! Passionnant !

Enfin, Belle-des-Champs à savoir Rita qui, quand elle ne punit pas d’Ipod son ado de fille reprend son rôle favori, celui de cruche en chef. Suspendue à son téléphone toutes les 5 secondes, celle-ci a besoin de Dexter pour qu’il chante des berceuses à cet enfant qui, sinon ne dormira jamais, mais aussi pour des courses, des problèmes d’otite et je n’sais quel autre obstacle incroyable à son bien-être de femme au foyer. En pompon de la pomponne, quand Dormeur rentre de ses découpages, Rita l’attend en nuisette rose bonbon et cravache version Bisounours. Est-ce mon incapacité d’imagination ou la crédibilité de Julie Benz qui est en cause ? À mon sens, l’actrice ne fait la chose que sous les couvertures en susurrant de la niaiserie gentille. Rita en dominatrice - même sucrée - non ! Vous l’aurez compris, même dans l’entourage de Dormeur, on ne trouve qu’un ramassis d’inutilités.

Evidemment, entre deux riens, une petite info sur l’intrigue de la saison a fini par se perdre. Lundy est à la retraite mais demande à Dexter de l’aider à mettre la main sur un tueur en série, THE tueur en série : Trinity qui massacre par 3 et que personne n’a jamais capturé. Si le pitch presque grossier de lourdeur ne convainc pas à tout hasard, Dexter indique au monde : « Trinity est le meilleur serial killer qu’on ait jamais vu ! » Waouuuh ! Merci Dex’ pour ce teaser pas très subliminal !

Teaser, le mot adéquat, cet épisode peut servir à un montage de 5 minutes pour annoncer le début de l’intrigue. Le gros de cette bande-annonce imaginaire consisterait surtout à utiliser les 30 dernières secondes de l’épisode. Rita a un gros souci de machine à laver ou de cravache, elle appelle Dexter qui découpe en dormant, il se dépêche, emballe ses bouts de cadavre et là, enfin il se passe quelque chose ! Dormeur dort en conduisant, logique, résultats : tonneaux, BADABOUM, coffre qui s’ouvre et générique !

54 minutes à attendre que la saison débute, merci bien !

Je l’avoue, on a envie de savoir la suite. Non pas que ce tueur de Trinty portant un pseudo digne d’intégrer un groupe de R’N’B/poufiasses incessamment sous peu m’intrigue plus que ça, mais ces morceaux de cadavre retrouvés près d’un hypothétique Dexter dans le coma laisse présager de bons moments… E-VEI-LLES ! !


Note: 7/20

Fiche technique :

Dexter est une série télévisée américaine créée par James Manos Jr d'après le roman de Jeff Lindsay,diffusé depuis le 1er octobre 2006 sur Showtime.

• Michael C. Hall (VF : Patrick Mancini) : Dexter Morgan
• Julie Benz (VF : Anneliese Fromont) : Rita Bennett
• Jennifer Carpenter (VF : Stéphanie Hédin) : Debra Morgan
• Lauren Vélez (VF : Marie Vincent) : Maria Laguerta
• David Zayas (VF : Enrique Carballido) : Angel Batista
• C.S. Lee (VF : Pierre Val) : Vince Masuka
• James Remar (VF : Patrice Baudrier) : Harry Morgan
• Desmond Harrington (VF : Stéphane Fourreau) : Joey Quinn

En cours de production – Le tournage de la saison 5 vient de reprendre.

24

Saison 7 - Episodes 1 à 10 – De 8 heures à 18 heures.


Petit retour sur les 9 premières heures. Alors que Jack Bauer est auditionné au sénat pour répondre des tortures qu’il a infligé aux terroristes qu’il interroge depuis le début de la série et dont les techniques malgré des résultats plus que probants sont aujourd’hui réfutés par le gouvernement, Renée Walker, un agent du FBI l’entraîne avec elle pour une mission imposée.

Dès ce premier épisode, une surprise des plus assommantes attend tout fan de la série. On explique à Jack que des terroristes détiennent le module le plus important des Etats-Unis, à savoir les codes qui permettent de contrôler les plus grandes infrastructures comme la compagnie des eaux ou l’aviation. Celui qui selon le FBI est à la tête de ce mouvement n’est autre que Tony Almeida. Oui, le Tony Almeida, personnage des plus charismatiques qui travaillait déjà auprès de Jack et Feu Nina dans la saison une et que l’on avait laissé pour mort. Impossible pour le spectateur de penser que Tony est devenu mauvais mais toute l’intelligence de 24 est là, réussir à créer le doute. En effet, Tony travaille sous couverture, Tony est toujours du côté des bons, si ce n’est qu’il n’a plus le soutien du gouvernement et pour cause, à l’intérieur même de la maison blanche se trouvent des traitres. La seconde surprise de taille, jouissante de perfection : Tony n’est pas tout à fait seul, il a monté cette organisation archaïque avec… Bill Buchanan et la trop géniale Chloé O’Brian. Les trois tentent de démasquer les taupes en infiltrant Tony.

Jack se laisse convaincre et convainc à son tour la toute nouvelle présidente de les laisser opérer hors du système avec l’aide technique dont ils ont besoin. Dubaku, le terroriste de ces premiers épisodes ayant échoué dans sa mission grâce à l’équipe de Bill, c'est son boss, le général Juma lui-même, qui décide de prendre les choses en main. Les taupes du FBI tombent ainsi que tous les traitres du gouvernement. Toute cette partie bien que passionnante rappelle cependant légèrement trop ce qui s’est déjà fait 20 fois dans 24.

Cette première partie a été grandiose avec une réunion de 4 personnages atypiques, la nouvelle présidente, bien que trop souvent seule contre tous, rappelant un certain David Palmer apporte une féminité ferme à cette nouvelle saison.

La seconde partie débute donc maintenant avec Juma et il faut espérer qu’elle révélera autant de surprises et de suspense que ce début de journée carrément et comme d’habitude jubilatoire !


Note de cette première partie de saison 7 : 17/20

Fiche technique :

24 heures chrono appelé aussi 24 (notamment dans sa version originale), est un feuilleton télévisé américain créé par Joel Surnow et Robert Cochran.

Kiefer Sutherland (VF : Patrick Béthune) : Jack Bauer
Carlos Bernard (VF : Bertrand Liebert) : Tony Almeida
Annie Wersching (VF : Laurence Dourlens) : Agent du FBI Renee Walker
James Morrison (VF : Hervé Jolly) : Bill Buchanan
Colm Feore : Premier Homme Henry Taylor
Janeane Garofalo (VF : Valérie Nosrée) : Agent du FBI Janis Gold
Bob Gunton : Chef de cabinet, Ethan Kanin
Jeffrey Nordling : Agent du FBI Larry Moss
Rhys Coiro : Agent du FBI Sean Hillinger
Mary Lynn Rajskub : Chloe O'Brian
Cherry Jones : Présidente Allison Taylor
Elisha Cuthbert : Kim Bauer
Hakeem Kae-Kazim : Colonel Iké Dubaku

Série terminée – 8 saisons – Projet de long métrage en cours.

Samantha Who?

Saison 2 - Episodes 1 à 4


Petit rappel de la saison une. Samantha Who ? raconte l’histoire de « Sam » Newly, qui suite à un accident de voiture se réveille à l’hôpital, atteinte d’amnésie rétrograde. Au fur et à mesure des épisodes, des flashs de son passé lui reviennent à l’esprit. Malheureusement pour elle, son quotidien pré coma était celui d’une peste de compétition. En résumé, Sam se rend compte par bribes que cette « Bad Sam » était une belle salope égoïste, capricieuse et superficielle. La nouvelle Sam veut changer. Elle renoue alors les liens avec son amie d’enfance qu’elle avait abandonnée mais décide aussi de se rapprocher de ses barges de parents. Elle se fait pardonner de son portier Frank qu’elle traitait avec mépris et surtout elle essaye de repartir sur de bonnes bases avec son petit copain Todd, avec qui elle venait de rompre quelques minutes avant de se faire renverser.

En ce début de saison 2, Sam se cherche toujours, elle ne travaille plus pour sa société immobilière car elle ne voulait plus faire du mal aux gens. Après un premier épisode indigne d’une reprise puisque centré sur un concours de danse. Pas de danse qui ne reviennent absolument pas malgré le talent qu’elle avait par le passé. Sympathique mais mollasson pour une relance de saison.

Dans le second épisode, Sam, toujours à la recherche de changement et surtout de démonstration de sa nouvelle bonté décide de partir en Afrique pour une mission humanitaire parce que tant que les africains n’auront pas de quoi manger, elle ne mangera pas non plus. En fin de compte, après une visite chez son médecin et à la découverte du nombre de vaccins à faire, Sam décide de visiter l’Afrique depuis le placard de Dena, puis d’un hôtel de luxe à Miami… L’opposition entre ses envies et son manque de cran sont toujours drôles. La mère, Régina, toujours parfaite offre un super moment en lisant le journal, elle est persuadée que sa fille s’est faite manger par un serpent. En fin de compte, déçue d’elle-même, Sam évolue à son niveau puisqu’elle avoue la vérité à son entourage.


Episode 3. Sam se voit proposer de nouvelles pilules pour recouvrir la mémoire plus rapidement. Malheureusement, les flashs deviennent plus nombreux mais lui rappellent surtout l’horrible fille qu’elle était. Cessant le traitement car trop dangereux, Sam se souvient tout de même que le jour de l’accident, Todd l’avait demandé en mariage, trop peureuse, elle avait alors refusé. Excitée par ce premier bon souvenir, elle court à la rencontre de Todd, mais ne prenant plus ses cachets, de sa mémoire est effacée de cette proposition en mariage qui lui plaisait tant. Applegate porte l’épisode de bout en bout, mais le manque de réalisme de cette mémoire qui joue au yoyo dessert légèrement l’histoire. L’épisode se conclue malgré tout sur la décision des ex amoureux à vivre encore en colocation.

Il est temps pour Sam dans ce quatrième épisode de se bouger le cul. Réduite à dérober des conserves chez ses parents, il est temps d’obtenir un travail. Piégée par sa mère, Régina la convainc de monter une agence immobilière. Ne voulant plus rouler les clients dans la farine ou jouer de ses charmes comme le faisait « Bad Sam », elle met un point d’honneur à dire toute la vérité sur les objets qu’elle fait visiter. Owen, leur tout premier client tombe sous le charme et Vendeur/Client se retrouvent rapidement sous la couette. En fin d’épisode a lieu une scène assez navrante où Sam devient con-con et refuse qu’Owen n’achète l’immeuble car elle refuse de passer pour une pute. Les réactions de Régina et Frank face à cette nouvelle amourette apportent l’aspect comique à différentes scènes. J'imagine que les prochains épisodes tourneront autour de ce nouveau dilemme Owen ou Todd, qui choisir ?


Sans révolutionner le genre, cette nouvelle saison, comme la première est plutôt stable et agréable. Le casting est assez exceptionnel, les dialogues très bons et surtout Christina Applegate a un rôle à sa mesure. Charmante, juste,impliquée, drôle, très drôle, j’attends tout de même une petite accélération de l’histoire. Sachant que la série ne dure que deux saisons, elle restera, je suppose ce qu’elle est.

Notes :
Episode 1: 12/20
Episode 2: 14/20
Episode 3: 13/20
Episode 4: 13/20

Fiche technique :

Créée par Cecelia Ahern et Donald Todd et diffusée entre le 15 octobre 2007 et le 23 juillet 2009 sur ABC.

Christina Applegate (VF : Véronique Soufflet) : Samantha « Sam » Newly
Jean Smart (VF : Martine Meirhaeghe) : Regina Newly
Jennifer Esposito (VF : Malvina Germain) : Andrea Belladonna
Kevin Dunn (VF : Erik Colin) : Howard Newly
Barry Watson (VF : Mathias Kozlowski) : Todd Deepler
Melissa McCarthy (VF : Véronique Volta) : Dena
Tim Russ (VF: Bruno Dubernat) : Frank

Série terminée - 2 saisons

dimanche 13 juin 2010

True Blood

Final saison 1.


Puisque l’occasion m’en est donnée, avant toute chose, j’aimerais crier au monde entier que True Blood dont le générique est interprété par Jace Everett entre directement dans le top 3 musical de mes séries. Vraiment classieux, alors petit plaisir du matin :



Petit point sur cette première saison. L’histoire de True Blood se déroule à Bon temps, une petite ville retirée en Louisiane. On découvre que la société a évolué et contrairement à d’autres séries comme Buffy, les vampires vivent à l’intérieur même des villes, mêlés à la population. S’ils n’ont plus à se cacher, leurs droits n’en sont pas encore égalés, leur image aux yeux des humains est compliquée. Ces êtres mystérieux intriguent, ils sont craints par certains, adulés par d’autres. Leur présence est au centre de tous les débats. Le pouvoir sexuel de leur sang ne fait aucun doute et entraîne des expériences dont les hommes qui franchissent le cap deviennent complètement accros.

L’héroïne principale est Sookie Stackhouse, interprétée par la star des X-Men, Anna Paquin. Sookie n’a plus de parents et vit avec sa grand-mère qui l’a élevée. Elle travaille dans le seul bar du coin pour Sam Merlotte, patron des plus cool mais qui en pince pour sa serveuse. Sam cache un pouvoir secret, il est métamorphe, il a la capacité de se transformer en animal. Sur place, nous retrouvons les meilleurs amis de la bande : Tara, Lafayette et Arlene , tous employés du Merlotte's. Reste à vous parler de Jason Stackhouse, interprété par Ryan Kwanten. Il est le frère de Sookie, véritable obsédé de sexe, Jason est l’opposé de sa sœur, il aime boire, se bat, est impulsif et souvent instable. Ses relations avec sa sœur et les autres sont souvent changeantes, mais tout le monde le considère à juste titre comme un bon gars.

Sookie n’est pas une fille comme les autres, elle a le pouvoir d’entendre les pensées des gens. Sa télépathie qu’elle ne contrôle que trop peu depuis sa plus tendre enfance l’empêche souvent d’avoir des rapports simples avec les hommes qu’elle rencontre. De ce fait, le jour où Bill, vampire mystérieux entre dans sa vie, alors qu’il est le seul être de qui elle ne distingue aucune pensée intime, son attirance pour lui n’en devient que plus grande. En sa présence, elle se sent apaisée. Rapidement, bien que fort contestée par la masse, une passion amoureuse naîtra.

L’intrigue fil rouge de cette première saison plutôt réussie est le meurtrier en série qui s’attaque aux femmes se laissant aller aux plaisirs de la chair avec ces vampires tant décriés. Ces femmes baisent avec des vampires, se laissent mordre et un justicier de l’ombre ne l’accepte pas. Les corps qui font surface au fil des épisodes amènent l’insupportable inspecteur Andy Bellefleur à arrêter Jason Stackhouse, le frère de Sookie, persuadé de sa culpabilité. Les faits jouent contre lui, toutes les victimes ont eu des relations sexuelles avec le jeune homme, transpirant clairement le sexe.

Nous voici donc au dénouement de cette première saison de True Blood.

Le frère de Sookie est en prison, persuadé d’avoir commis les meurtres. Trop défoncé au moment du dernier crime de la fille qui partageait son lit cette nuit là, Jason se persuade lui-même qu’il est l’auteur des crimes. Alors qu’il se confie à son pote René, le mari d’Arlene, Sookie mène son enquête et annonce aux deux garçons qu’elle est sur le point de découvrir le véritable assassin. A ce moment précis, le spectateur a droit au regard inquiet de René. Dès sa scène suivante, nous avons la certitude de l’identité du coupable.


Sookie ne supporte plus les pensées agressives des habitants de Bon Temps qui la juge elle et son frère. René se propose de la raccompagner. René qui a toujours su se contrôler, laisse échapper dans son esprit les détails des meurtres qu'il a commis. Sookie tente de s'enfuir mais se fait rattraper par le psychopathe qui la frappe violement. Sauvée une première fois de l'étranglement par Sam qui grâce à son don flaire le danger, c'est Bill, qui en pleine journée, sous un soleil battant traverse la ville, se consumant en quelques secondes réveille grâce à son esprit Sookie qui était assommée. Elle s'empare d'une pelle et tue le meurtrier de cette première saison de True Blood. Cette révélation finale au travers de cette course poursuite où l'on comprend que René était cet extrémiste violent, dégouté par les vampires et révulsé par les femmes qui se salissent en couchant avec eux est excellente, haletante. J'aurais aimé que cette conclusion attendue soit par définition la fin de l'épisode. Là, le soufflet retombe légèrement car les scénaristes ont directement enchaîné sur les ouvertures de la saison 2.

Une chose évidente, Bill, enterré à l’abri du soleil revient en pleine forme. Jason est libéré et se dirige à son tour vers une religion dangereuse. Sam, clairement amoureux de Sookie digère mal le retour de Bill dans sa vie. Il n’est pas au bout de ses peines, car Tara qui est dans une mauvaise passe trouve un ange gardien en la personne de Maryann qui l’héberge gracieusement dans sa superbe villa et lui propose de l’aider à retrouver le bonheur. Le spectateur est amené à comprendre que des secrets se cachent derrière cette femme qui est une connaissance de Sam, une mauvaise connaissance… On le voit d’ailleurs vider le coffre de son bar et être sur le départ. Du côté des vampires, Bill se retrouve avec une créature qu’il a été forcé de créer, une fille insupportable mais drôle pour nous qu’il va devoir se farcir dans les épisodes à venir… Enfin, dernière ouverture, vous conviendrez que ça commence à faire beaucoup, Sookie et Tara trouvent ce qui semble être un cadavre. Au vue du pied que l’on aperçoit, tout laisse à penser qu’il s’agirait de leur ami, Lafayette…


Moment - : Sookie, découvrant la vérité sur les massacres grâce à la télépathie et qui comme trop souvent à la télévision, n’arrive absolument pas prendre sur elle pour feinter la normalité face au tueur. Elle laisse tomber son verre, change d’expression, se déplace robotiquement… Plus flagrant, c’était impossible !

Note de ce dernier épisode : 16/20

Fiche technique :

Créée par Alan Ball d'après la série de romans La Communauté du Sud de Charlaine Harris et diffusée depuis le 7 septembre 2008 sur HBO.

• Anna Paquin (VF : Chloé Berthier) : Sookie Stackhouse, une serveuse télépathe (2008-)
• Stephen Moyer (VF : Damien Boisseau) : Bill Compton, un vampire dont Sookie tombe amoureuse (2008-)
• Alexander Skarsgård (VF : Nessym Guétat) : Eric Northman, un vampire viking âgé de 1 000 ans (2008-)
• Ryan Kwanten (VF : Axel Kiener) : Jason Stackhouse, le frère de Sookie (2008-)
• Rutina Wesley (VF : Sophie Riffont) : Tara Thornton, la meilleure amie de Sookie (2008-) Dans le pilote, le rôle de Tara est joué par Brook Kerr.
• Sam Trammell (VF : Alexis Victor) : Sam Merlotte, patron du bar où travaillent Sookie, Tara, Lafayette et Arlene (2008-)
• Chris Bauer (VF : Gilles Morvan) : L'inspecteur Andy Bellefleur (2008-)
• Michelle Forbes (VF : Juliette Degenne) : Maryann Forrester (2008-2009)
• Nelsan Ellis (VF : Lucien Jean-Baptiste) : Lafayette Reynolds, le cuisinier de "Chez Merlotte" (2008-)
• Carrie Preston (VF : Véronique Alycia) : Arlene Fowler, une serveuse, et grande amie de Sookie (2008-)
• Kristin Bauer (VF : Dominique Vallée) : Pam, la filleule et associée d'Eric Northman au "Croquemitaine" (2008-)

Toujours en cours de production - 3 saisons

Nurse Jackie

Bilan saison 1


Alors que Nurse Jackie vient de débarquer en France sur Canal plus, que le tournage de la saison deux est en cours aux Etats-Unis et que la production a annoncé que d'ores et déjà il y aurait - et c'est cool - une saison 3, il est temps pour moi de revenir sur ce très bon début de série qui a été une des bonnes surprises de la saison !

Nurse Jackie Peyton est interprétée avec brio par Edie Falco, que personnellement je ne connaissais que cheveux longs dans les Soprano. Notre héroïne moderne est infirmière en chef, vit son boulot à 100%, enchaîne les traitements, les ivrognes, les drogués, les violents, les menteurs, les victimes, les désespérés avec un calme apparent, une efficacité solide. Humainement, Jackie est à la fois altruiste mais n'aime pas les effusions, les confidences, elle préfère le silence mais sa franchise tombe à pic quand elle a une cause à défendre.

Sommes nous pour autant dans le cabinet du Dr Baker en direct de Walnut Grove ?
Evidemment non. Tout d'abord parce que dans le dernier épisode de La petite maison dans la prairie, celui-ci fait exploser son abri à poules - et c'est affreux - ensuite parce que Jackie est un personnage bien plus complexe, plus torturé, plus secret que cela. Dès le premier épisode, nous découvrons, Edie, qui s'occupe de la pharmacie de notre hôpital All Saints. Edie baise Jackie tous les jours à midi, en secret des autres employés et la fournie en oxycodone et autres médicaments. Oui, Jackie cache à tout son entourage qu'elle est accro parce que : qu'est-ce qu'une infirmière qui souffre du dos ? Une chômeuse ! Jackie est-elle avec Edie car il est son dealer ? Parce que dans ce stress quotidien, une partie de baise déconnecte de la réalité brutale ? Est-elle amoureuse telle une cruche de "Bisou-Bisou Gossip Girl" ? Difficile à dire !

Dans la sphère qui gravite autour de notre mi-sainte, nous retrouvons la meilleure amie, Eleanor O'hara, médecin très douée qui compense le vide de sa vie privée par le shopping et qui ne perd jamais son temps avec du tact inutile, le tout nouveau docteur Cooper qui se sait cool mais qui fait des erreurs balayant ainsi son bon instinct par des signes d'incompétences inquiétants. En cas de nervosité, "Coop'" comme il souhaite être appelé, attrape le sein le plus proche. Un TOC, vous en conviendrez pour le moins gênant si vous n'êtes pas Tod de Scrubs ! Madame Akalitis dirige All Saints avec une froideur aux antipodes de docteur méga sexy Cody dans Dr House ! Celle-ci devient fun lorsqu'elle se came par accident en buvant la dose matinale de Jackie, quand elle est seule et coincée dans un ascenseur ou encore quand elle kidnappe un nourrisson ! Mohammed, infirmier gay, pote de Jackie, quand il ne suce pas le mari de l'assistante sociale écoute les doutes de sa copine pour ce qu'elle accepte de dévoiler.


Enfin, mon personnage préféré Zoey Barkow interprétée par Merritt Wever. Zoey est en première année et vient de commencer ce nouveau job ! Zoey aime parler parler parler parler. Elle apporte des gâteaux et suppose qu'on ne l'aime pas si personne n'en veut, elle vomit si ce qu'elle voit est trop dégoutant. Zoey a peur des médecins et surtout Zoey dit "Tadah !" quand elle a un nouveau stéthoscope !


Tous ces ingrédients feraient déjà de cette première saison, quelque chose à voir, mais ce que vous ne savez peut-être pas et que vous découvrirez dès la fin du premier épisode, c'est que Jackie a une vie en dehors de son travail. On y trouve un mari qui tient un bar, deux enfants dont Grace 10 ans, atteinte de troubles de l'anxiété, une maison aux cachettes pour la dope et un univers à protéger !

Comme vous vous en doutez, cette nouvelle série tourne donc autour des secrets de Jackie. En fin de saison, l'un d'entre eux, comme pour Dexter, est en péril. Je vous laisse apprécier duquel il s'agit et surtout espérer avec elle que sa double vie n'éclate pas au grand jour. Du moins, pas trop vite...^^

Il est temps pour moi de débuter la toute nouvelle saison deux avec une news qui ne me plait pas trop. Haaz Sleiman qui tient le rôle de "Mo-mo" ne fera plus partie de la distribution. C'était un copain donc je suis un peu dépité, mais comme j'ai survécu au départ de Doyle dans Angel et que surtout il reste cette tarte fun qu'est Zoey et que tout le reste, je continue !

Note pour la saison : 16/20

Fiche technique :

Créée par Linda Wallem, Evan Dunsky et Liz Brixius et diffusée depuis le 8 juin 2009 sur Showtime.

Edie Falco (VF : Anne Jolivet) : Jackie Peyton
Paul Shulze (VF : Pierre-François Pistorio) : Eddie Walzer
Peter Facinelli (VF : Sébastien Desjours) : Dr Fitch « Coop » Cooper
Merritt Wever (VF : Catherine Desplaces) : Zoey Barkow
Eve Best (VF : Marjorie Frantz) : Dr Eleanor O'Hara
Haaz Sleiman (VF : Fabien Jacquelin) : Momo
Anna Deavere Smith : Mme Gloria Akalitus
Dominic Fumusa (VF : Mathieu Buscatto) : Kevin Peyton
Stephen Wallem : Thor

En cours de production - 2 saisons

Damages

Fin de saison 2


Saison 2 plus inégale dans son rythme. La base très bonne du double jeu d’Ellen aurait pu être plus ou mieux exploitée. J’aurais voulu qu'on mette nos nerfs à plus rude épreuve par rapport à la comédie qu’Ellen jouait en permanence face à Patty. De plus, cette dernière galère un peu trop à mon goût pour trouver des infos croustillantes. Tous les secrets de Patty, toute cette enquête ne tourne plus qu’autour du pot-de-vin raté entre Tom et le pseudo témoin. Léger !

Pour ce qui est de l’affaire Kendric / pollution elle était moins prenante et surtout plus compliquée. Je m’y perdais parfois et il ne fallait surtout pas laisser trop d’écarts entre deux visionnages.

Plus la saison avance, mieux l’histoire devient. Le final est un peu pressé mais réserve tout de même de bonnes surprises. On se recentre sur les personnages qui nous intéressent à savoir Ellen, Patty et Tom. Patty avait tout prévu, on l’imaginait victime, elle passe salope et en fin de compte, grande héroïne, c’était bon et ça permettait d’oublier les parenthèses inutiles de cette saison malheureusement moins bonne !

Pour la 3, j’imagine un retour de Frobisher sinon pourquoi l’avoir revu et je suis intrigué par les futurs relations de nos deux femmes qui seront peut-être pour la première fois sincères ! Après tout, chacune a fait du mal à l’autre, chacune a sauvé la mise à l’autre, Ellen a un nouveau mec qui n’est plus tueur à la fac de Windsor, elles peuvent enfin s’unir. Intérêt à ce que ça en vaille la peine parce que le duo est bon !

Note de ce dernier épisode : 15/20

Fiche technique :

Créée par Todd A. Kessler, Glenn Kessler, Daniel Zelman, produite par Sony Pictures Television et diffusée depuis le 24 juillet 2007 sur FX Network.

Rose Byrne (VF : Chantal Mace) : Ellen Parsons
Glenn Close (VF : Évelyne Séléna) : Patricia "Patty" C. Hewes
Tate Donovan (VF : Constantin Pappas) : Tom Shayes
Anastasia Griffith (VF : Laurence Sacquet) : Katherine "Katie" Connor
Marcia Gay Harden (VF : Véronique Augereau) : Claire Maddox
William Hurt (VF : Féodor Atkine) : Daniel Purcell
Timothy Olyphant (VF : Jean-Pierre Michael) : Wes Krulik
Ted Danson (VF : Gérard Rinaldi) : Arthur Frobisher
Zachary Booth: Michael Hewes

3 saisons - En négociations pour une quatrième.

vendredi 11 juin 2010

The Secret Life of the American Teenager

Saison 1, episodes 1 et 2.


The Secret Life of the American Teenager ou La Vie secrète d'une ado ordinaire raconte l’histoire d’Amy Juergens, jeune fille sage de 16 ans, qui apprend dès le début de ce premier épisode qu’elle est enceinte. Cet accident est le résultat d’une nuit passée avec Ricky, grand coureur de jupons du lycée. Amy prend rapidement conscience que Ricky ne risque pas de se poser avec elle dans une relation de couple et qu’il continue à faire les yeux doux à tout ce qui bouge, en particulier à Adrian, plutôt libérée sexuellement. De ce fait, Amy cache sa grossesse au papa mais aussi à ses parents et sa petite sœur rebelle de 13 ans, Ashley. Elle se confie uniquement à ses deux meilleures amies : Lauren et Madison qui tentent de lui faire comprendre qu’elle doit réagir. Pour l’heure, Amy préfère ignorer le problème et bien que tourmentée, faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. Elle accepte même de sortir avec Kenny, grand romantique frustré et très vite amoureux. Parallèlement, nous suivons le quotidien de Grace et sa famille catho. Grace est chrétienne et ne couchera pas avant le mariage. Son petit ami Jack est chrétien mais couchera avant le mariage…

Après ces deux premiers épisodes, j’aimerais tout d’abord relever ce qui pourrait sembler être un détail mais qui, à mon sens, relève de l’exploit en matière de séries lycéenne et attribue une qualité à The Secret Life of the American Teenager. Le casting, en plus d’être bon met en scène des acteurs, qui pour la plupart ont vraiment entre 15 et 17 ans. Contrairement à Beverly Hills, Hélène et les garçons ou Dawson, aucun trentenaire ne se perd dans les couloirs et cette crédibilité gagnée en fait un atout. En dehors de cela, la série est un mélange de légèreté où les scènes familiales en particulier, montrent une Amérique proprette, sûre de ses valeurs, un lycée rempli de Pom Pom Girl traversant les décors sur fond d’Avril Lavigne mais aussi de côtés plus sombres. En mettant en scène une jeune fille de 15 ans ayant commis le crime de coucher si jeune et entourés de lycéens, bien qu’éloignés des orgies et autres dérives de Skins, portés clairement sur le sexe, le tiraillement des mondes opposant enfance et vie adulte, jeunesse et maturité, la chrétienté et la pas très chrétienté n’en est que plus intéressant. Ce mélange des genres que l’on retrouve plus dans cette série que dans Glee par exemple est aussi observable au niveau des différents tons apportés selon les scènes. Ainsi, Ricky suit une psychanalyse car suite aux abus sexuels que son père lui a fait subir, l’adolescent ne peut se résoudre à marquer sa masculinité autrement qu'en couchant avec un maximum de filles. Il vit aujourd’hui en famille d’accueil. A l’opposé, le rôle de Kenny Baumann, Ben, gentil, sensible, naïf, bavard, mélangeant ses mots parfois, les maniant avec subtilité et finesse d'autres fois, entourés de ses deux amis au look plutôt geek me fait penser à beaucoup d’autres personnages de séries. Il est un Ross Geller amoureux, il est un Chuck maladroit et apportera, je pense la touche « fun » à la série.

En termes de comparaison, j’ai préféré le premier épisode mieux construit, plus rythmé. Ce premier jet a servi a poser le cadre de vie d’Amy. Le plus intéressant est à venir puisque des ragots commencent à circuler sur la nuit qu’elle aurait passée avec Ricky, sans oublier que le temps passe et qu’Amy n’a pas encore réagi. Elle a vomi plusieurs fois, les choses ne vont pas tarder à s’accélérer…



Dialogue + :
Ben, très sérieux : « Je vais peut-être me marier, avoir un enfant et monter une fanfare en famille. »

Notes :
Episode 1 : 15/20
Episode 2 : 14/20

Fiche technique :
Créée par Brenda Hampton et diffusée depuis le 1er juillet 2008 sur ABC Family.

• Shailene Woodley (VF : Jessica Monceau) : Amy Juergens
• Molly Ringwald (VF : Juliette Degenne) : Anne Juergens
• Mark Derwin (VF : Pascal Germain) : George Juergens
• India Eisley (VF : Camille Donda) : Ashley Juergens
• Kenny Baumann (VF : Thomas Sagols) : Benjamin « Ben » Boykewich
• Daren Kagasoff (VF : Alexis Tomassian) : Richard « Ricky » Underwood
• Jorge-Luis Pallo (VF : Xavier Fagnon) : Marc Molina (saison 1)
• Francia Raisa (VF : Marie Tirmont) : Adrian Lee
• Megan Park (VF : Karine Foviau) : Grace Kathleen Bowman
• Greg Finley II (VF : Fabrice Fara) : Jack Pappas

Toujours en cours de production - 3 saisons