mercredi 29 septembre 2010

Modern Family

Saison 2, épisode 1.


Modern Family, heureusement reconduite pour une seconde saison propose un "season premiere" en dessous de son niveau habituel.

Le problème avec les lancements de nouvelle saison c’est qu’on en attend beaucoup, les personnages ayant été absents de nos écrans pendant plusieurs mois, on idéalise parfois le retour. Quand celui-ci est à la hauteur, les équipes peuvent être fières d’elles car il réside dans les ouvertures, une difficulté aussi importante que pour les finals.

Rassurez-vous, Modern Family remplit correctement son contrat de comédie. Mitchel est très drôle quand il construit un château rose pour sa fille, qu’il finit coincé dans ledit château et surtout qu’il se retrouve en tête à tête avec un oiseau, l’une de ses phobies délicieuses à observer quand la panique l’empare. Les différents flashbacks du bricoleur catastrophe sont très marrants également, en particulier quand les travaux mettent en danger la vie de Cameron.

C’est au niveau des autres personnages qu’il y a moins de matière. Si Manny et sa nouvelle petite copine rament légèrement, c’est la famille de Phil qui déçoit avec une histoire de voiture du passé dont on peine à se débarrasser. Pas terrible. Claire en devient agaçante, elle rappelle les névroses de Monica Geller, névroses qui n’ont jamais été à mon goût. Quand la sensiblerie puérile apparaît, on pense à Susan Mayer et ça, pour le coup, c’est vraiment triste. Rien d’alarmant pour l’instant et nous savons que le principe même de la série est de suivre le quotidien mais on attendait un petit plus pour cette rentrée.

Passons vite au second, car Modern Family, c’est quand même bien mieux que cet épisode gentillet, dirons-nous.


14/20

Desperate Housewives

Saison 7, épisode 1.


C’est reparti pour un tour avec la rentrée de Desperate Housewives. « Desperate », la série qui a mis tout le monde d’accord à ses débuts, raflant toutes les récompenses dans tous les pays, battant des records d’audience, propulsant ses actrices en méga-star et pour cause, le ton est différent, le traité innovant, les intrigues de qualité servies par des actrices brillantes, il n’en fallait pas plus pour conquérir le monde.

7 ans plus tard, comme très souvent, une partie du public se détourne petit à petit des histoires à répétition de nos chères femmes au foyer. Heureusement, un large public, fidèle mais parfois moins conquis - pour ce qui est visible sur le net - se retrouve encore et toujours à Wisteria Lane.

Tel est mon cas. Conscient que la saison 6 n’avait pas entre ses mains de quoi révolutionner la télévision, il n’empêche que je ne fais pas encore partie des spectateurs usés et dépités. Bien sûr, dans chaque épisode, il y en a toujours une pour me hérisser, bien sûr le gros épisode catastrophe de la saison devient chaque année plus mauvais, bien sûr les copier/coller sont parfois trop nombreux mais il n’empêche qu’en faisant le ménage à l’intérieur de chaque épisode, on peut encore y trouver le trait d’humour qui fait du bien, la révélation qui scie, le clin d’œil nostalgique, la narration appliquée ou l’échange travaillé qui nous conforte dans l’envie de continuer.

Tour d’horizon des 4 housewives pour ce 7X1 :

Bree au chômage se fait donc à nouveau plaquer par Orson à roulettes qui ne comprend pas que sa femme refuse d’envoyer Andrew en prison, 1000 ans après un accident qui causa la mort de Juanita Solis. Heureux de savoir que ce navet allait migrer, mauvaise surprise, Orson fait toujours partie de la distribution. Contre toute logique, en infirme grisonnant qu’il est, une semaine après sa séparation, Orson lève sa poule kiné, qui très subtilement passe le message à Bree. D.H est clairement la série dans laquelle les couples se séparent pour les raisons les plus bidons du monde. Bree, à nouveau célibataire se tourne donc vers son John Rowland à elle, un homme à tout faire incarné par Brian Austin Green, l’insupportable David Silver de Beverly Hills. Si le jeunot n’est pas encore passé à la casserole, l’histoire semble écrite.

Gaby a, quant à elle, beaucoup de chance, elle apprend que sa belle-mère morte a été assassinée par Andrew. Son surplus de chance lui est encore étranger, sa fille est le cliffhanger de la saison dernière. En effet, Juanita est le fameux bébé échangé par l’infirmière alcoolo, il y a 8 ans. Carlos, fraîchement tondu décide de ne rien révéler pour éviter que Gabriel, soudainement accro à son aînée ne meurt d’une crise cardiaque. Gabriel fait de même pour l’écrasée. Le manque de communication de ce couple a encore de beaux jours devant lui.

Susan, l’horripilante Susan avec son horripilant Mike emménagent dans un appartement hors de la ville parce que l’autre ouvrier de Neanderthal veut subvenir aux besoins de sa famille tout seul comme un grand. Le nouvel endroit est tout à fait normal mais pour pointer leur malheur, une télévision de 1978 est posée subtilement dans un coin du décor, et M.J pleure la pauvreté. Mike, à deux doigts de partir 6 mois ou un an dans une mine ou au Pôle Nord - comme Charles Ingalls quand la récolte est perdue - est sauvé par la rencontre de Susan. En effet, comme me l’a appris Entrevue en 1996, de grosses dondons peuvent venir faire la poussière et le ménage chez vous en porte-jarretelles parce que c’est excitant et parce que ça rapporte gros. Notre cruche de service qui, telle une adolescente aux seins qui poussent, confectionne de superbes bijoux en pâte à modeler pour devenir à nouveau surpuissante obtient donc une troisième place : pouf du plumeau ! Est-ce que Teri Hatcher est punie par les scénaristes ? En tout les cas, son rôle devient de saison en saison, le plus débile et le plus fermé de la télévision. Vous saurez donc qu’un plombier, une instit’ doublée d’une créatrice Play-Doh n’ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins.

Lynette, incarnée par la talentueuse Félicity Huffman, est un peu punie aussi. On lui fait porter une robe fleurie affreuse des années 60 que même Sookie Stackhouse n’oserait exhiber. La re re re re re maman se fait belle car elle reçoit son amie Renée, incarnée par la géniale Vanessa Williams, célèbre pour son rôle de Wilhelmina Slater dans Ugly Betty. Tout oppose les deux femmes, du look au portefeuille, ce qui rend la colocation difficile, explosive même, jusqu’au moment où Renee annonce que son riche et célèbre mari la quitte. Comme l’annonçait la très réussie bande-annonce de rentrée, effectivement : There's a new housewives in town !

Pour ce qui est du général, de l’intrigue si on considère l’affaire des bébés échangés déjà (et heureusement) entre parenthèses et que Renée n’a pas encore de jeune homme noir attaché dans sa cave, il semble clair que le gros fil rouge de cette saison 7 sera l’affaire Paul Young/ Felicia Tilman. En effet, deux grands retours qui surprennent ! En grand fan des débuts, ces come-back, en particulier celui de Felicia, m’ont bien plu. Dans un résumé franchement génial, on nous rappelle les faits. Felicia ayant découvert que Paul avait assassiné sa sœur Martha, se venge en se faisant passer pour morte et en s’assurant que Paul soit désigné coupable. Felicia, aujourd’hui démasquée, Paul est libéré et revient à Wisteria Lane. Un meurtrier en liberté, une sœur tourmentée en prison prévoyant sa vengeance, tels sont les éléments importants qui engendreront le fond de cette saison 7.

S’il est difficile de se renouveler, Desperate propose un "season premiere" dans la lignée des dernières années : un mélange de bons éléments et d’autres moins bons. Si le mystère qui est construit autour de Paul me semble un peu léger, Martha a de quoi apporter sa touche. Les filles, leur famille et Vanessa Williams, par le biais des scénaristes, se démeneront quant à eux pour, je l’espère, monter le niveau de ce premier épisode plaisant mais en dessous de ce dont ils sont capables.


13,5/20

mardi 28 septembre 2010

Weeds

Saison 6, épisode 4.



Dans les trois premiers épisodes, trois parties distinctes ont été présentées pour poser les bases. Ici, il est temps de suivre la nouvelle vie des Newman ancré dans leur quotidien.

Silas qui se rend compte qu’il est un peu une prostituée de luxe - d’autant plus que son frère ne manque pas de lui rappeler qu’il « suce des vieux » pour manger - a besoin de se combler et surtout d’être en accord avec sa virilité, part à la chasse. Il choisit pour ce faire et se faire, un campus universitaire. Vite, il intègre un petit groupe de bourgeois instruits et fait ce qu’il fait de mieux : il baise.

Andy, de son côté, réussit à attirer l’attention de son chef et gravit les échelons à l’intérieur de la cuisine. Malheureusement pour lui, le diable Nancy l’écarte déjà du droit chemin et le pousse au vol.

Shane, en nouvelle maman du petit Avi se fait ami-ami avec d’autres ménagères, promeneuses d’enfants et les fait tourner en bourrique avec des histoires dramatiques qui lui seraient arrivées. Pas de chance pour lui, l’une d’entre elles, qui semble avoir bien du temps pour fouiller le passé des gens, apprend qu’il est un menteur. Comment s’en sortira t-il ? Mystère ! Mystère intéressant ? Tout de même pas.

Du côté suspense, c’est Nancy qui ouvre le bal du premier cliffhanger de la saison. Grâce au vol d’Andy, grâce à son nouveau contact à l’hôtel, Nancy se procure les graines servant à la fabrication de haschisch. Troisième « malheureusement » de l’épisode : le sac rempli, accompagné par Andy, les deux malins se font cueillir par deux policiers… « Ne bougez pas ! »

Envie de voir la suite ? Bien sûr ! S’en sortiront-ils en une pirouette verbale ? Certainement. Ce n’est pas bien grave, Weeds fait du Weeds. Manquant de surprises, l’épisode parvient malgré tout à amuser et détendre le spectateur.


13,5/20

lundi 27 septembre 2010

Ugly Betty, c'est fini !


Avec un petit décalage, il y a quelques jours, j’ai terminé le visionnage de la quatrième et dernière saison d’Ugly Betty. Retour !

Ugly Betty, c’est l’histoire d’une Betty Suarez fraîchement diplômée, passionnée de presse qui rêve d’évoluer dans le milieu fermé du journalisme. L’héroïne interprétée par America Ferrera créait l’événement en 2006 puisque le rôle-titre met en scène les aventures de cette jeune fille au physique ingrat. Cheveux touffus, frange qui dégringole, sourcils en révolution, lunettes quadruple foyer, look multicolore improbable et cerise sur le gâteau - l’ami de tous les adolescents qui ont beaucoup de chance - un appareil dentaire aux bagues épaisses sont quelques-unes des caractéristiques physiques de la nouvelle idole télévisuelle. Une première, vous en conviendrez.

Bien sûr, Betty n’est pas uniquement ce physique disgracieux : comme Angel, Betty a une âme. ^^
En effet, derrière ce physique apocalyptique de la jupe à carreaux, se trouve toute l’humanité du monde. La jeune fille démontre au fil des épisodes un optimisme à toutes épreuves, une grande intelligence, une faculté d’adaptation impressionnante, une joie de vivre communicative et surtout un altruisme presque humanitaire. Si elle frôle parfois la niaiserie, sa sincérité, ses gaffes, ses maladresses mêlées aux personnages piquants qui l’entourent, dosent parfaitement cette personnalité clairement attachante.

Ce pitch plutôt original a été desservi par un contexte particulier en Europe. Le destin de Lisa, chez nous, sur TF1 raconte l’histoire d’Elisabeth « Lisa » Plensk, jeune fille de 24 ans. Pleine d'entrain et de bonne volonté, elle vit modestement avec ses parents. Lisa vient de finir ses études avec succès et se met à la recherche d'un emploi d'assistante de direction. Elle obtient un rendez-vous d'embauche au sein d’une grande maison de haute couture mais à cause de son look démodé et de son physique désavantageux (grosses lunettes, cheveux en bataille, appareil dentaire, et lèvres gercées), Lisa n'obtient pas le poste et ne réussit qu'à déclencher les rires et les moqueries des recruteurs…(Merci Wiki!)Sur le papier, nous sommes d’accord, nous sommes dans un univers proche mais dans la réalité, la série allemande au rabais est à Ugly Betty ce que Commissaire Moulin est à Dexter, rien à voir ! J’ai dû croiser ces dernières années autant d’individus confondant les deux programmes que d’esprits fermés jugeant la pourtant subtile Buffy contre les vampires comme « machin débile à monstres », c'est dire !

Pour ceux qui, comme moi, ont franchi le cap des préjugés, nous avons assisté pour les débuts à un scénario des plus travaillés. Pour le détourner de la gent féminine, le président de Meade Publications engage Betty pour devenir l'assistante de son fils, Daniel, récemment promu à la tête du prestigieux magazine « Mode ». Si Betty est une fille de laquelle on peut ricaner, en intégrant le monde de la mode, elle passe carrément pour un big éléphant dans un magasin de porcelaine. Wilhelmina et surtout Marc et Amanda seront les principaux pointeurs du mauvais goût de la nouvelle employée. Heureusement, Betty peut compter sur sa famille avec qui elle vit dans une modeste maison du Queen’s. Maison de mauvais goût certes mais chaleureuse puisqu’elle y abrite Ignacio, le père protecteur, Hilda, la grande sœur extravagante et Justin, le neveu, féru de tendances.

Ces éléments auraient pu suffire à créer une série comique et sympathique mais les créateurs ont eu la bonne idée d’y ajouter ce qu’il fallait d’intrigues et de drames. Ainsi, au fil du temps nous assistons aux mystères entourant le meurtre de Fey Sommers, la culpabilité de Claire Meade interprétée par Judith Light, la fantastique Angela Bauer de Madame est servie, l’escroquerie de Sofia Reyes incarnée par Salma Hayek ridiculisant Daniel en public, les différentes trahisons de Wilhelmina manigançant toujours plus finement pour s’approprier le magazine, l’existence et la transformation d’Alexis, la mort brutale de Santos, la fuite de Claire, l’exil d’Ignacio, le mariage catastrophe de Wilhelmina et Bradford, les déboires de Betty et Henry, interprété par Christopher Gorham, vu récemment dans Harper’s Island, et même un vol de sperme.

Au bout de 3 ans, la série part légèrement en sucette avec des personnages un brin trop caricaturaux, des histoires tirées par les cheveux, un Daniel Meade toujours plus crétin allant de la période « je travaille en jogging » à l’attachement ridicule pour une condamnée à mort, sans oublier la secte débilitante. Sa faculté à se laisser manipuler et retourner sa veste en un éclair a été souvent agaçante. L’agacement proviendra aussi de l’esprit Vie de Famille propagé chez les Suarez où l'intimité n’existe pas.

Persuadé que la plus que moyenne saison 3 engendrerait une saison 4 bâclée, ma surprise n’en a été que plus grande. Le début de cette quatrième et dernière partie contient toujours quelques éléments agaçants, avec en tête de gondole le nouveau mec de Betty, Matt, un plat de nouilles qui heureusement sera vite éclipsé. Hilda, à l’opposé, renoue avec un ancien amour, Bobby, personnage très sympathique avec qui elle forme un couple des plus charmants. Justin que l’on voyait chanter et danser et « se maniérer » toujours plus fait son coming out au moment du mariage de sa mère. Cette intrigue est construite intelligemment et l’émotion y est réelle, loin des préoccupations gnagngnan que la série a pu développer à l’intérieur de cette famille par le passé. Cette même émotion est justement dosée alors que Betty s’apprête à quitter la ville pour sa nouvelle vie et son nouveau poste de journaliste impliquée et accomplie. Même si on pense parfois à une fin idéalisée du genre des Filles d’à côté, où absolument chaque histoire se termine bien : Claire et Daniel accueillent un nouveau fils/frère, Amanda retrouve son père et une vocation, les Suarez sont heureux, Wilhelmina et Marc obtiennent enfin les places qu’ils convoitent depuis 4 années, on pardonne aux scénaristes parce que le pari est gagné. J’ai aimé chacun des personnages, ce qui est un défi en soit et on sent parfaitement que les scénaristes se sont fait plaisir et ont voulu faire plaisir à leur public pour ce final en incluant de nombreux retours surprises, Christina en tête. D’autre part, comme dans le final de Friends, chacun des héros a eu droit à son moment avec Betty et je dois dire que plusieurs de ces échanges étaient émouvants. Sans trop en faire, en restant drôle, tout le monde se dit « Au revoir », tout le monde montre son évolution et oui, tout le monde s’aime et c’est très bien comme ça !

4 ans plus tard, Betty n’est plus Ugly et ça n’a été ni grossier ni dénué de toute logique, Betty reste elle-même, a su apprivoiser un monde qui lui était hostile mais elle porte des jeans aujourd’hui. Amanda et Marc hurlent toujours en la voyant, on se souvient d'ailleurs de cette Amanda surréaliste qui demandait il y a quelques temps encore à l’assistante si ses parents étaient de vrais pigeons et on se marre toujours. En fin de compte, ces 3 là se sont trouvés. Je conclus sur ces rapports en particulier mais précisément, dans Ugly Betty, ce sont les rapports entre tous ces personnages qui ont été les plus intéressants, les plus riches. Chez Mode, on était dans un gros bonbon rose, on surjouait par moment, on se moquait parfois. Cette chose sucrée a bien fonctionné sur moi, Ugly Betty me manquera.


16/20

Fiche technique :

Adaptée par Silvio Horta et Salma Hayek de la telenovela colombienne Yo soy Betty, la fea de Fernando Gaitán et diffusée sur ABC.

America Ferrera : Betty Suarez (2006-2010) (VF : Marie Miller)
Eric Mabius : Daniel Meade (2006-2010) (VF : Anatole de Bodinat)
Alan Dale : Bradford Meade (2006-2007) (VF : Michel Derville)
Rebecca Romijn : Alexis Meade (2006-2008)
Judith Light : Claire Meade (2007-2010)
Vanessa L. Williams : Wilhelmina Slater (2006-2010) (VF : Isabelle Leprince)
Tony Plana : Ignacio Suarez (2006-2010) (VF : François Dunoyer)
Ana Ortiz : Hilda Suarez (2006-2010) (VF : Véronique Alycia)
Ashley Jensen : Christina McKinney (2006-2009) (VF : Blanche Ravalec)
Becki Newton : Amanda Tanen (2006-2010) (VF : Agnès Manoury)
Mark Indelicato : Justin Suarez (2006-2010) (VF : Victor Naudet)
Michael Urie : Marc St James (2006-2010) (VF : Damien Witecka)

4 saison de septembre 2006 à avril 2010.

dimanche 26 septembre 2010

How I Met Your Mother

Saison 6, épisode 1.



Dans How I met your Mother, il ya deux choses à juger : sa drôlerie et son scénario.

Pour son épisode de rentrée, le scénario n’aura rien eu d’exceptionnel, vraiment pas. Robin se laisse aller, Lily et Marshall traverse une pseudo crise pas crédible, Ted cherche sa future femme et Barney est Barney. Aucun des personnages ne possède entre ses mains l’histoire qui lancerait la nouvelle saison. On a beau se creuser la tête, la série stagne atrocement. Ted en est le meilleur exemple. A coup de parapluie, de cheville féminine, on nous offre un soit disant suspense qui peine à gagner de l’intérêt 6 ans après le début de l’intrigue portant sur cette fameuse « Mother ». Les indices sur son identité sont éparpillés à doses homéopathiques et deviennent lassants. Nous avons quitté nos 5 héros dans une vie plutôt commune et c’est là même que nous les retrouvons.

Heureusement, l’humour de la série à défaut de casser la baraque dans ce numéro un offre quelques répliques, quelques situations rigolotes. Robin, bien vendue ses derniers temps dans la série est réussie dans son rôle abusé de camionneuse et Barney qui arbore bronzage, classe et bien sûr un costume de rigueur face à elle permet un face à face aux antipodes qui fonctionne. Marshall en rut et la plupart des mots de Barney, ajoutés au plaisir de débuter une nouvelle saison atténue l’ensemble légèrement trop simpliste.


13,5/20

vendredi 24 septembre 2010

Modern Family

Saison 1.

Alors que Modern Family vient de faire son retour, revenons rapidement sur la sitcom de la saison 2009/2010 à voir absolument !


Modern Family raconte l'histoire qutidienne de trois familles, liées entre elles, qui participent à un documentaire de Télévision. Ainsi leur vie de tous les jours est entrecoupée par leurs confidences, face caméra sur ce qu'ils vivent au cours de la journée.

Tour d'horizon des personnages :

- Phil et Claire Durphy :


Phil et Claire sont mariés depuis 16 ans et ont trois enfants : Haley, bimbo en devenir, Alex, intellectuellement supérieure et Luke, enfant terrible.
En réalité, Claire doit s'occuper d'un quatrième enfant, son mari, Phil. Ce dernier est, selon ses propres dires «un papa cool» qui connaît les chorégraphies d'High school Musical par coeur et s'exprime comme un ado, sans tomber dans la caricature, mais qui vanne avec la maturité d'un collégien.

- Mitch Pritchett et Cameron :


Mitch et Cameron viennent d'adopter un bébé au Vietnam. Mitch est préoccupé par son image et veut être parfait dans son nouveau rôle de père, il souhaite éloigner les clichés homosexuels de sa nouvelle famille, ce qui n'est pas évident avec Cameron, fan de Meryl Streep et qui présente leur nouvelle fille en portant l'enfant à bout de bras, éclairée par un spot sur la musique du Roi lion.

- Jay et Gloria Pritchett :


Jay, père de Claire et Mitch est un gros ours, peu bavard, souvent de mauvaise humeur, nonchalant et nouveau marié avec Gloria, débarquant fraîchement de Colombie avec son fils, Manny. Toujours optimiste, une expression hispanique qui ne veut rien dire, à la bouche, la sublime jeune femme bien plus jeune justement tente de créer une bonne atmosphère entre son nouveau mari et son fils, obsédé par les filles et persuadé d'être un adulte.

Cette série est la bonne sitcom de la saison dernière. Chaque personnage, des six principaux en passant par les enfants est drôle, bien pensé, finement interprété. Le talent d'Ed' O'Neill est loin d'y être étranger. L'éternel Al Bundy de Mariés, deux enfants, déjà de mauvaise humeur constante, mais aujourd'hui bien moins 90's envoie avec son équipe 25 minutes qui déchirent tout.

Dialogue + :
Gloria en interview :
J'ai toujours voulu une fille. Pour lui mettre des robes, la coiffer, m'occuper de ses ongles, la maquiller, Personne ne le sait mais jusqu'à ce qu'il ait un an, j'ai déguisé Manny en fille et j'ai dit à tout le monde que c'était ma fille. (Elle éclate de rire, un peu fière d'elle.)
Regard désabusé de Jay, assis à ses côtés.
Mais je ne l'ai pas fait souvent, je ne voulais pas que ça le rende fou. Quand il a trouvé les photos, j'ai dit que c'était sa soeur jumelle morte !

Note : 18/20

jeudi 23 septembre 2010

Persons Unknown

Saison 1, épisode 2.


Dans ce second épisode, on avance d’un cran dans ce qu’est Persons Unknown à savoir d’une part l’enfermement, d’autre part la suspicion.

Les affinités commencent à se créer. Sont-elles naturelles ou devine t-on certaines manipulations qui éclateront en plein jour d’ici quelques épisodes ? Rien qu’en se posant la question, la série prouve une fois de plus son potentiel. Le spectateur devient aussi méfiant que les nouveaux habitants de cette ville fantôme. Nous sommes encore au début de l’histoire, l’épisode est donc encore assez linéaire. On sépare le groupe en formant des binômes qui s’apprivoisent, s’observent et se dévoilent tout en gardant pour chacun d’entre eux, une part importante de secret. Après tout, comme dans Lost, nous sommes curieux du pourquoi de ce kidnapping mais nous nous interrogeons également sur le choix par cette toute puissance de ces individus arrachés à leur vie.

L’organisation interne se met en place et la lutte va être de longue haleine étant donné que chaque tentative d’évasion, chaque lueur d’espoir tombe à l’eau pour ce qui semble être écrit et ce malgré l’obstination à juste titre des enfermés, ils sont bel et bien pris au piège.

Le reproche à faire à ce deuxième est sa trop grande continuité avec le premier. Les scénaristes ajoutent le mystère de la route menant toujours au même endroit et c’est assez bon mais il manque un ingrédient supplémentaire. Kat nous montre qu’elle ne sera pas tueuse et nous nous en réjouissons car il est un peu tôt pour commencer à se bouffer pour répondre aux chantages des grands manitous mais le voile ne se surélève pas suffisamment à mon goût et ne laisse pas apercevoir de failles ou ne construit pas de teaser à suspense supplémentaire, qui aurait été judicieux en ce début de vie pour Persons Unknown.

En dehors de ce petit défaut, l’inquiétude et la quête des personnages demeurent motivantes et nous gardent du côté des capturés.


13,5/20

mercredi 22 septembre 2010

Drop Dead Diva

Saison 1, épisode 2.


Dans ce second épisode, Jane, guère habituée à ce nouveau corps, va avoir un miroir en la personne de Lucy, le cas qu’elle défend au tribunal.

Lucy a changé au fil des années, ayant pris du poids, son patron la met à la porte de l’établissement dans lequel elle exerçait en tant que serveuse. Lucy n’apporte plus assez d’argent à la boite en comparaison aux autres filles sexy du bar, toujours sollicitées par la gente masculine. Au-delà de l’injustice qui est pointée, Jane qui ne s’est pas encore appropriée sa nouvelle silhouette a l’occasion d’ouvrir les yeux sur la difficulté des individus s’écartant de la norme dans notre société. Cet appel à la tolérance a été traité de nombreuses fois dans une autre série d’avocats, Ally McBeal. Je me souviens particulièrement d’un épisode très proche scénaristiquement, Ally défendait alors une présentatrice télé incarnée par une star de nos années 80 : Kate Jackson, l’inoubliable Sabrina Duncan de Drôles de dames. Celle-ci se faisait virer pour cause de vieillissement physique. En général et en particulier cet épisode rejoint très clairement le type d’affaires qui était défendu chez Cage & Fish. Pour Jane, cette situation tombe à pic et l’effet escompté ne tarde pas, l’étendard du nouveau porte-parole des laissés pour compte est brandi aussi vite que nous le sentions arriver. Jane prend le pouvoir au fil de l’épisode, professionnellement et avance pas à pas vers l’harmonie qu’on lui souhaite.

Les personnages qui l’entourent prennent leurs marques et les relations que Jane entretient avec chacun d’eux s’affinent et apportent les moments les plus comiques. L’ange, sa hiérarchie, l’assistante, la meilleure amie surtout dédramatisent la situation et on se retrouve avec un deuxième épisode qui mêle plutôt efficacement justice, profondeur et divertissement.


13,5/20

mardi 21 septembre 2010

Parenthood

Saison 1, épisode 4.


J’avais déjà évoqué dans un précédent billet que ce qui pouvait agacer dans ce genre de séries était les préoccupations des adultes, leur rôle de parent étant au centre de leur journée et à temps complet tend à m’exaspérer au possible. Bingo, le puritanisme de l’Amérique crève l’écran. La masturbation d’un ado de 14 ans devient enjeu social, mission familiale et occupe tous les débats. De la mère à l’oncle en passant par le grand-père, chacun tente une approche auprès du jeune Drew qui, s’il n’avait pas suffisamment de raisons de finir traumatisé et proscrit en a désormais plus qu’il n’en faut. En pleine action solitaire, le pauvre jeune doit se farcir tous ces vieux dégoulinants de moral, le conseil inutile à la bouche. Même Charles Ingalls de La petite maison dans la prairie, pourtant digne représentant de Dieu laissait Albert se palucher tranquille et restait à son violon.

En face, deux autres nigauds insupportables, n’ayant aucune occupation personnelle deviennent pour s’occuper, un mélange d'une Susan Mayer dans ses grandes heures et d’un tortionnaire ancienne génération. Leur fille de 16 ans a un petit ami et…c’est tout ! Ne cherchez pas la drogue, le vol, la débauche, le rock’n roll ou les cigarettes, il n’est question que de ça. Les parents en font des caisses, punissent, interdisent la sortie, clouent les volets de la chambre, fouillent Facebook et crient et s’interrogent et m’insupportent ! A en réveiller l’adolescent rebelle qui sommeille en moi ! En fin de compte, les parents se rencontrent et quand le fameux petit copain débarque, 15 personnes cessent de respirer, dévisagent et on franchit une grande étape, un rite de passage du temps des Ingalls, une fois de plus.

Malgré tout, sans que je ne me l'explique, l’ambiance générale de la série me plait toujours, le casting est bon, il me suffit pour l’instant.


14/20

lundi 20 septembre 2010

Weeds

Saison 6, épisode 3.


Weeds propose un troisième épisode qui continue à préparer la structure de cette saison 6. Le décor est choisi, les métiers aussi. Profitant d’une grève générale des employés, Nancy/Nathalie, Andy/Randy et Silas/Mike obtiennent respectivement les postes de femme de chambre, plongeur et groom dans un hôtel luxueux de Seattle. Cette nouvelle situation me plait. Les différentes interactions avec les clients et la direction promettent de bons moments.

Permettez-moi de nommer nos personnages par leurs vraies prénoms car après 6 ans je n’arrive, pour le moment, changer cette habitude. Nancy donc, se retrouve femme de ménage et pour son premier jour, le baptême ne manque pas de sel et/ou de dégueulasserie puisque la première chambre semble avoir abritée une boucherie d’alcool, de nourriture et de sexe pour se finir dans un chaos apocalyptique où même les murs sont recouverts de tags. La seconde chambre révèle aussi sa surprise sexy, un « Mr Hekels » par définition sexagénaire nu, s’est retrouvé piégé par une prostituée qui l’a attaché à son lit après lui avoir uriné dessus. Nancy libère et nettoie.

Andy intègre une cuisine. Ne suivant pas MasterChef sur Tf1, il ignore encore que le monde de l’hôtellerie se rapproche fortement de l’armée et que le comportement s’y doit d’être rigoureux et obéissant. Andy, exemple vivant du « mec à la (plus que) cool » jure dans ce nouvel univers et le chef manque de l’étrangler pour lui fermer sa bouche bien trop bruyante.

Silas tire peut-être la bonne carte dès le premier jour puisqu’en nouveau groom de l’hôtel, il fait la connaissance d’un sexagénaire vicelard mais riche. Contre des livres entiers lus en caleçon par le jeune premier, les billets tombent. Pourquoi laisser le caleçon ? Pour aseptiser ou apprivoiser l’adolescent peut-être. Hunter Parrish, habitué à vendre son corps le fait cette fois plus clairement. On imagine un passage à l’acte certainement avorté dans les prochains épisodes même si Silas qui passerait de la poule de luxe à la vraie pute qui se fait démonter serait une vraie surprise dans le scénario.

Enfin, Shane, malgré une intrigue plus mollassonne se retrouve nounou en chef du petit Steevy et je trouve que ce rôle de déjanté heureux avec son frère bébé lui va parfaitement. Dans sa bulle, sans famille, sans école (normal) il se promène, vole des poussettes, toujours meurtrier pour mémoire, il glisse sur sa vie.


En fin d’épisode, le tristement célèbre Doug refait surface, il est pris en joug par les hommes de main d’Esteban et j’imagine qu’il va servir d’appât pour retrouver la famille. Famille qui semble au passage avoir complètement zappé le stress d’être des hors la loi en fuite, peu préoccupé par les événements se préparant du côté de l’ex compagnon/meurtrier.

L’information à retenir provient, pour l’heure, d’un revirement de situation, d’un retour aux sources, d’un « chassement » de naturel revenant au galop. La vie normale pour les Botwin/Newmann n’aura été qu’une utopie passagère. Si Shane se contente de voler, Silas de se presque prostituer et Randy de consommer des substances interdites, la défaillance viendra comme d’habitude du choix de Nancy. Comme en saison une, la mère de famille à la ramasse se trouve une nouvelle Heylia James et repart à la conquête du deal. Inconsciente comme toujours, Nancy estime d’ailleurs que son choix de cannabis il y a 6 ans n’a en rien influencé la destiné des membres de sa famille. Habitué à l’observer fuyant ses responsabilités, ayant un Steevy tout à fait inexistant à son quotidien, elle démontre une fois de plus que ce qui compte avant toute chose, c’est elle-même, bien qu’elle ne l’avouera jamais. Nancy Botwin n’aime pas faire le ménage, elle décide donc de fabriquer du hash dans la laverie de l’hôtel.

En conclusion, nous avons un épisode agréable où nous suivons la rentrée des 4 personnages principaux dans un nouvel univers rempli de galères mais ce qui compte réellement est que chaque acteur y joue de son charme et possède le texte qu’il faut pour amuser dans des situations en accord parfait avec le ton de la série.


15/20

mardi 14 septembre 2010

How I Met Your Mother - What's in the box ? What's in the box ? What's in the boooox ?

Saison 5


Alors qu’How I Met Your Mother revient pour sa sixième année le 20 septembre, petit retour sur cette saison 5:

Les aventures quotidiennes des 5 amis new yorkais m’ont conquis lors de leur arrivée sur nos écrans. Non sans rappeler énormément les histoires d’une autre bande de 6, habituée du Central Perk, il était évident que les différences et le charme propre existaient et ajoutaient de l’intérêt. Impossible d’évoquer la sitcom sans nommer celui dont le rôle-star a été drôlissime de saison en saison, au détriment parfois des autres personnages : le grand, le beau, l’inénarrable, le « légendary » Barney Stinson interprété par le formidable Neil Patrick Harris. Si le texte et les situations sont écrits de manière à forcer l'admiration des mecs de base que nous sommes, la tête, l’assurance, les mimiques, le rire, le ton du showman à la fois acteur, chanteur et même danseur tire véritablement la sitcom vers le haut. La présence de la géniale Alyson Hannigan, l’inoubliable interprète de Willow Rosenberg dans Buffy contre les vampires y est un atout non négligeable.

Les saisons passantes, mon optimisme a parfois décliné, la répétition des situations, les trop nombreux rappels à Friends ou la fatigue scénaristique m’ont amené ces deux dernières saisons à m’autoproclamer plutôt déçu par How I Met Your Mother que j’estimais sur le déclin, se reposant trop sur ses (bons) lauriers. En matière de comparaison, l’arrivée de l’hilarante Big Bang Theory n’aidant pas mon jugement et augmentant les exigences. Enfin, lors des dernières saisons, Ted Mosby incarné par Josh Radnor, qui, à la base n’est déjà pas ma tasse de thé devenait toujours un peu plus insipide dans le meilleur des cas, agaçants, les autres fois. Ma pause avec cette série n’en a été que plus longue et semble t-il nécessaire.

Gardant la saison 5 sous le coude pour mon été 2010, j’ai été vraiment très heureux de retrouver la sitcom. Sans trop entrer dans les détails, j’ai préféré la première partie, très réussie avec une Robin Scherbatsky au top de sa forme. Son imitation de Brad Pitt dans Seven m’a valu un fou-rires des meilleurs. Son côté « je suis toute pourave et je crois que j’assure » avec la tête déconcertée de Ted et Marshall, complètement médusés face à ce talent d’imitation très personnel et sans aucun rapport : grandiose ! Ce même aspect dans sa passion pour les pingouins m’a aussi beaucoup fait rire. Dans cette saison, Ted remonte dans mon estime, ses moqueries sur Cook Pou ou celles de « But hum » ont été très drôles. Marshall n’aura pas eu de grosse intrigue. Lily, quant à elle, a offert l’un de mes épisodes préférés de cette année, celui de son anniversaire. Elle rappelle les psychoses d’une certaine Monica Geller, ne voulant pas d’incruste à sa soirée. Les différentes « salopes » que Ted mêle à chaque grosse occasion, présentés en flash back et l’insupporte à finir sur les clichés souvenirs de son album donnent de grands moments comiques.

Au niveau du scénario général, la rupture entre Barney et Robin arrive comme un cheveu sur la soupe et tant que nous sommes dans les formules toutes faites, n’a ni queue ni tête. Elle servira néanmoins à retrouver le Barney baiseur de la mort, tant aimé. Après 5 ans dans le rôle, il aurait été intéressant de l’avoir dans un nouveau registre surtout que son rapport avec la canadienne a donné de très bonnes scènes qu'il aurait été judicieux de développer mais Barney est de toute façon toujours génial. La trame générale à savoir la fameuse mother est rarement évoqué et j’aimerais qu’on s’y dirige davantage. Ted a néanmoins trouvé sa maison et la réalisation, le montage de cet épisode y était en plus du principe fort agréable.

Le final a failli partir dans tous les sens avec un presque baiser de réconciliation entre Robin et Ted, propose finalement le passage obligatoire du bébé approchant, n’offre pas de grandes surprises. Robin, à nouveau larguée revient à la case départ et retrouve son colocataire.

Ma saison 4 étant bien lointaine, je ne saurais dire si mes bonnes impressions proviennent du manque de visionnage sur une longue période ou si le scénario se rapproche de sa base. Le fait est là, malgré des plats en milieu de saison, les sentiments y sont de mieux en mieux développés, la voix off aidant à l’attachement but hum… l’important est de savoir que ce matin, jour de mon anniversaire, je me suis réveillé comme Lily :



Note de la saison : 15/20

Fiche technique :

Créée par Carter Bays et Craig Thomas et diffusée sous son titre original depuis le 19 septembre 2005 sur CBS

Josh Radnor (VF : Xavier Béja) : Ted Mosby
Jason Segel (VF : Didier Cherbuy) : Marshall Eriksen
Cobie Smulders (VF : Valérie Nosrée) : Robin Scherbatsky
Neil Patrick Harris (VF : François Pacôme) : Barney Stinson
Alyson Hannigan (VF : Virginie Ledieu) : Lily Aldrin
Bob Saget (VF : Jean-Claude Montalban) : Ted Mosby âgé, narrateur
Lyndsy Fonseca (VF : Chloé Berthier) : Fille de Ted
David Henrie (VF : Olivier Podesta) : Fils de Ted

En cours de production - Saison 6 : 20 septembre.

mardi 7 septembre 2010

24

Saison 7 - Seconde partie


Cette avant dernière saison aura été celle de Tony Almeida. Qui est-il vraiment ? On nous l’a d’abord présenté comme « méchant ». Persuadé qu’il travaillait sous couverture alors que le doute commençait à s’installer, on nous contente à mi saison : Ouf Tony est toujours du côté des bons. Re patatra : En réalité, Tony jouait double jeu, il aide Galvès à s’échapper, vole l’arme biologique et tue des innocents. Plus de doutes possibles, nous ne sommes pas dans un soap et cet homme œuvrant avec la cellule anti terroriste d’années en années, abîmé par la mort brutale de sa femme veut sa revanche. Raisonnement des plus crétins, certes, le scénario aura eu par le biais de ce revirement de situation le mérite d’étonner le spectateur. La confrontation finale entre Jack et lui est bien légère. Sa fin, encore pire. Tony est simplement arrêté sans étonnement particulier. Ce final est d’ailleurs de manière générale plutôt tranquille. La fille de la présidente est arrêtée comme Tony, Jack sera soigné par Kim alors que Renée s’apprête à interroger Alan Wilson qui semble être le grand manitou ayant orchestré la mort de Palmer, les dérives du président Logan, le meurtre de Michelle etc etc. Dérapera t-elle ? Jusqu’ou ira-t-elle dans la torture, elle qui n’était que droiture et procédure ?

Cette saison aura aussi été l’occasion de retrouver Kim. Si elle a souvent été l’un des personnages les plus stupides du monde, elle n’a pas été en reste pour cette numéro 7. Kim a eu besoin des 24 épisodes et que Jack ait déjà un pied dans la tombe pour envisager de le remercier des 150 fois où il lui a sauvé la vie et enfin tenter quelque chose. En dehors de sa rancune aussi injustifiée que puérile, je dois avouer que Kim fait des progrès. Etant la jeune fille la plus poissarde d’Américaine, elle se retrouve à nouveau prise en otage. Le cougar veille. Prévenue par téléphone qu’elle est observée, elle doit continuer à se comporter normalement. J’ai eu très peur qu’elle soit à nouveau mauvaise, pleine de transpiration et adoptant un comportement étrange. Pas du tout, elle joue la sympathie, la niaiserie, montre des photos de sa fille et noie parfaitement le poisson. Evidement, dans la scène suivante, sa nature revient au galop, elle n’a plus de batterie à son téléphone, poursuit un terroriste sans même ramasser une arme, manque de brûler vive mais sauve la situation. Kim évolue, qu’on se le dise !

En résumé, j’ai aimé cette saison même si plus découpée que d’habitude et même si j’ai une préférence pour sa première partie. Les scénaristes ont mêlé la nouveauté (Tony en ennemi), les surprises (retour de personnages emblématiques), de nouveaux acteurs très doués (Renée, La présidente Taylor) mais beaucoup de codes répétés. Si la prise d’otages à la maison blanche par exemple a parfaitement fonctionné sur moi, elle entre tout de même dans un schéma des plus classiques pour 24. Sachant que saison 8 il y aura, la mort éventuelle de Jack infectée par ce pathogène ne pouvait passionner outre mesure… La fin palpitante du dernier épisode n’y était pas et c’est une première.

Comme toujours, il n’y a guère de véritables soucis avec 24. La série est gage de qualité et d’action. 8 sera un bon chiffre, j’attends une saison qui m’étonnera d’avantage peut-être, conclura une série au personnage en passe de devenir culte. Je sors d’un visionnage agréable comme toujours avec ce Jack qui aime tant sauver les gens dans les bus…


Note pour cette seconde partie : 16/20

jeudi 2 septembre 2010

Weeds

Saison 6, épisode 2


Après le départ en catastrophe lors du premier épisode de la saison, le second, logiquement, continue d’introduire l’histoire. Si l’on imagine aisément que le troisième servira à planter le nouveau décor, ici c’est l’organisation de la famille désormais fugitive qui est à l’ordre du jour. Première étape : changement d’identité.

L’épisode est passé comme un éclair. A défaut d’être passionnant, il aura été nécessaire. Deux petites scènes apportent vaguement un plus. Silas hésite à rester, ne souhaite pas spécialement balancer sa vie en un clin d’œil mais comme il n’a ni amis, ni famille, décide de ne pas quitter la meute. Shane, quant à lui, en aucun cas perturbé par son meurtre a droit à ce qui aurait pu être la grosse crise attendue de sa chère mère. En réalité, Nancy lui explique avec des arguments pas vraiment persuasifs que tuer une femme avec un maillet c’est mal. Certes.

Le club des 5 s’achète donc de nouveaux papiers. Oui, 5. Nancy explique à ce propos, l’air de rien, sa chance et celles des scénaristes, le nouveau bébé dort tout le temps. Ca tombe bien, les histoires d’enfants n’intéressent personne. Nos nouveaux héros sont donc désormais Shawn, Randy, Nathalie, Avi et Mike Newman.

En fin d’épisode, alors qu’il tentait depuis un moment de joindre la mère de son tout nouveau né par téléphone, Esteban est interrogé par les enquêteurs qui sont en charges de l’affaire du meurtre de la piscine. S’il se tait, en revanche, il décide coûte que coûte de retrouver Nancy et surtout son fils.

Si nouvelle Nathalie proclame la future normalité des Newman, la détermination du politicien/ganster ajouté à l’illégalité quotidienne dans laquelle se prépare à vivre la famille devraient être les principaux obstacles à cette tranquillité espérée dont on sait déjà – et heureusement - qu’elle n’est que fantasme et de toute les manières dans Weeds, irréalisable.

Allez, une maison, une occupation à tous et la saison sera sur les rails, prête à vivre de ses surprises.


14,5/20